finance

Comprendre le fonctionnement d’un prêt étudiant

Une bonne formation représente souvent tout un investissement. Outre les frais de scolarité, il y a les livres, le loyer et bien d’autres besoins financiers. De nombreux étudiants ont recours à un prêt pour pouvoir couvrir leurs dépenses. Voici quelques détails à savoir sur le fonctionnement de cet emprunt subventionné par l’administration.

Les conditions pour obtenir un prêt étudiant en France

Le prêt étudiant est une offre bancaire proposée par un grand nombre d’institutions financières. Il se destine pour les jeunes clients de 18 à 25 ans. Certains créanciers vont jusqu’à 28. Les bailleurs posent quelques conditions aux souscripteurs. Il faudra par exemple justifier d’une inscription dans un établissement universitaire. Les banquiers ne font pas de distinction de filière. Bien qu’il s’agisse parfois d’un prêt personnel sans engagement, la caution des parents est indispensable. Le débiteur doit également être couvert par une assurance avec une garantie décès et invalidité. Comme l’administration centrale entre dans l’équation, le taux d’intérêt est 3 points inférieurs à celui des crédits classiques. La somme octroyée par les banques varie en fonction des demandes. Les souscripteurs peuvent bénéficier d’une aide pécuniaire de 800 à 30 000 euros. Un universitaire boursier peut toujours solliciter un prêt pour compléter le coup de pouce de l’État ou de la collectivité territoriale.

L’emprunteur peut librement utiliser les fonds débloqués

Une preuve d’inscription à un établissement universitaire et les pièces d’identité suffisent comme dossier. Ce qui en fait un prêt personnel sans engagement. Le créancier n’exige ni devis ni autres justificatifs en particulier pour débloquer le fonds. Les jeunes emprunteurs peuvent ainsi dépenser l’argent en leur âme et conscience. Ils s’en servent pour le loyer, les transports, les frais de scolarité et l’acquisition de divers équipement. L’ordinateur est indispensable. Il y a également ceux qui doivent acheter du matériel pour l’apprentissage d’un métier. Par prudence, certaines institutions financières proposent un déblocage progressif. Le montant demandé est réparti sur plusieurs crédits étudiants renouvelés annuellement. Cette option réduit les risques de gaspillage qui reste tout de même élevé chez les jeunes emprunteurs. Elle fait également baisser le coût total du prêt de plusieurs euros.

Le remboursement se fait après le cursus universitaire

La banque accorde son aide financière à tout souscripteur acceptant de restituer la somme demandée en différé. Les étudiants ont ainsi l’obligation de rembourser leur prêt personnel sans engagement à la fin de leur cursus universitaire. Deux options sont possibles. Dans la première formule, l’emprunteur commence à verser les mensualités après avoir obtenu leur diplôme et trouvé un emploi stable. L’autre choix consiste à payer l’assurance au cours des études même. Il honore le reste de ses dettes en sortant de son établissement d’enseignement supérieur. Les intérêts annuels vont épaissir le capital. Cela peut gonfler de manière significative la somme à verser au bout de 3, 5 ou 9 années de formation. C’est la durée limite fixée par les banques. Il est possible de faire un remboursement anticipé. Ce payement en avance engendre une indemnité de 0,5 à 1 % pour dédommager le créancier.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *